[À propos des rumeurs...] Lyan ; le cabot
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[À propos des rumeurs...] Lyan ; le cabot
La rumeur disait que...
...dans les ruelles des 100 pointes, le gamin se faisait absent depuis plus d'une nuit. À son retour au lendemain avancé, il traînait de la patte, le museau et la queue basse en claudiquant de sa patte avant. Apparemment, quelque chose l'avait bien amoché.
Mais qu'en était-il de l'histoire complète ?
Aux 100 pointes, les malfrats ont commencés à connaître sa façon d'agir. Par exemple, ils ne pouvaient compter sur lui pour faire des services gratuits, pour le simple fait qu'il refusait à tous coups. Or, s'ils ne détenaient pas sa laisse, ils n'avaient aucun contrôle sur son obéissance. C'est ainsi que les missions rémunérés s'enchaînaient l'une à l'autre, parfois pour les membres de l'organisation d'autre fois pour de simples membres influents des Cents-Pointes. C'est de cette manière que l'histoire débuta.
Un diablotin l'avait investit d'une mission fortement rémunérée. Il s'agissait d'une chose très simple à faire, même pour le chien qu'il était. Transmettre un message en Mortancia, et revenir. Et il faut avouer qu'il l'a fait, sans grandes difficultés d'ailleurs.
Arrivé en la Morte, Lyan s'était dirigé au centre de la ville, comme il le faisait toujours pour trouver des gens. Il y avait trois Mortanyss, dont aucun n'était le destinataire. Mais il l'y attendit, et le message fut transmis. Ce n'est donc pas là que les choses n'eurent été suffisamment gâté pour le revoir dans cet état. Nous pouvons donc estimer que les choses se dégradèrent à son départ de la citée morte.
Cette fois-ci, les estimations ne furent pas fausse. Lyan était vêtu de ses habits traditionnels d'à l'intérieur des Cents-Pointes lorsqu'il ne jouait pas l'aveugle. Ces vêtements étaient plus discret et, surtout, lui donnait plus de crédibilité. D'ailleurs, il s'agissait d'un cadeau du Maître, il ne pouvait ne pas les porter pour une mission du genre. Ainsi donc, ce fut à peine lorsqu'il traversa la croisée de chemin devant Mortancia que les choses devinrent plus difficile.
Mais avant de narrer les évènements, il me faudra ouvrir une parenthèse. Il est nécessaire de mentionné que quelques jours avant ce navrant incident, le cabot du Chancelier tomba sur un Nargolith. Il était à Tyrimar, et volait ici et là comme à son habitude. Toutefois, une bourse n'aurait jamais dû être prise. Il y a certaines personnes qui sont plus attentive que d'autre, ou tout simplement certaines situations qui force la dite personne à mettre la main dans sa bourse. Ces situations, Lyan les tiens en horreur.
Alors voici le problème qui, quelques jours avant, s'était levé devant lui. Son vol avait été reconnu. Le Nargolith, loin de désirer en avertir les autorités, préféra faire chantage en lui promettant le double de la bourse, s'il se représentait à Tyrimar à la prochaine aube. Mais ho, Lyan qui ne juge que par l'or pouvait-il franchement refuser cette offre d'un inconnu ?
L'aube, l'aube... Tyrimar ne vit l'enfant que le lendemain, aux petites heures du matin. L'aube prévu ne l'avait jamais aperçu. Et pour dire, cette petite citée ne l'avait entraperçu qu'au travers de gémissements et de plaintes étouffés.
Fin de la parenthèse, commençons maintenant la narration. Nous en étions à...
Ainsi donc, ce fut à peine lorsqu'il traversa la croisée de chemin devant Mortancia que les choses devinrent plus difficile. Il était toujours vêtu de noir, marchant de lui-même sans aucune difficulté qui aurait caractérisé son rôle d'aveugle. C'était une évidence, puisque les missions nécessitaient rarement de jouer l'aveugle. Mais enfin, voilà qu'il croisa le Nargolith de la veille. Misère, il l'avait bien sûr reconnu, et même son petit stratagème enfantin de passer tout droit sans se déranger pour le moins de sa présence hostile ne donna de résultats positifs.
D'une manière ou d'une autre, il était inévitable que l'esclave se retrouve chez le dit Nargolith, porte fermé et condition physique appauvrit. C'est là qu'il regretta le vol.
Son maître, se souvint-il, ne l'autorisait pas à dévoiler son identité. Ainsi donc il s'évertuait à garder le silence malgré la pluie de coup.
- Oh allez ! Tu as sans aucun doute un maître ! pesta le Nargolith avec les sourcils froncés, sans doute irrité de son silence.
- Je vous dit que je suis un chien sauvage ! grogna Lyan avec obstination, ne prenant même pas la peine d'éviter le prochain coup.
- Hé bien, les chiens sauvages doivent être dressé. Tu veux peut-être que je te dresse ?
- Comme il vous plaît, fichtre...
- Un peu de respect ! tandis qu'une seconde baffe fit tomber son chapeau et dégagea son col.
Mais les coups cessèrent lorsque qu'un cri atteignit les oreilles de l'adulte. Il ne s'agissait de celui de Lyan, car il aurait bien fallut plus de quelques coups pour faire plié son orgueil. Apparemment, c'était de la visite. Le gamin pouvait voir sans aucune difficulté la mine d'un enfant dérangé dans son jeu teinté sur le visage laiteux du Nargolith, et pu prévoir sa prochaine action. Hop, le petit train de bois, par l'échelle ! À peine Lyan eut-il le temps d'agripper du bout des doigts son chapeau et son col qu'il était négligemment poussé à l'étage inférieur, tombant sans retenu contre les dalles du rez-de-chaussé.
- Oh, ne vous inquiétez pas de ce chenapan, il s'agit d'un simple voleur que j'ai croisé.
Voleur ? Simple ? Il était bien arrogant, celui-là ! Arrogance chanceuse, puisque sa mine satisfaite fut rapidement remplacé par un minois ahuri, tandis que le gamin s'esquivait vers Mortancia, le pas rapide mais diminué par la chute d'étage.
La dame et le sieur sur les talons, l'une en cheval, l'autre à la course, Lyan réussit à franchir bien de peine et misère le marécage, avant d'être brutalement ramené par le bras contre le torse du Nargolith.
Encore, une dette de 5000 pièces à son encontre. Une dette qui, au fil du temps, semblait être oublié, mais qui l'enchaînait encore et toujours...
...dans les ruelles des 100 pointes, le gamin se faisait absent depuis plus d'une nuit. À son retour au lendemain avancé, il traînait de la patte, le museau et la queue basse en claudiquant de sa patte avant. Apparemment, quelque chose l'avait bien amoché.
Mais qu'en était-il de l'histoire complète ?
Séquence de :
LOYAUTÉ CONDITIONNÉE
"Ne chassez pas un chien sans savoir qui est son
maître."
LOYAUTÉ CONDITIONNÉE
"Ne chassez pas un chien sans savoir qui est son
maître."
Aux 100 pointes, les malfrats ont commencés à connaître sa façon d'agir. Par exemple, ils ne pouvaient compter sur lui pour faire des services gratuits, pour le simple fait qu'il refusait à tous coups. Or, s'ils ne détenaient pas sa laisse, ils n'avaient aucun contrôle sur son obéissance. C'est ainsi que les missions rémunérés s'enchaînaient l'une à l'autre, parfois pour les membres de l'organisation d'autre fois pour de simples membres influents des Cents-Pointes. C'est de cette manière que l'histoire débuta.
Un diablotin l'avait investit d'une mission fortement rémunérée. Il s'agissait d'une chose très simple à faire, même pour le chien qu'il était. Transmettre un message en Mortancia, et revenir. Et il faut avouer qu'il l'a fait, sans grandes difficultés d'ailleurs.
Arrivé en la Morte, Lyan s'était dirigé au centre de la ville, comme il le faisait toujours pour trouver des gens. Il y avait trois Mortanyss, dont aucun n'était le destinataire. Mais il l'y attendit, et le message fut transmis. Ce n'est donc pas là que les choses n'eurent été suffisamment gâté pour le revoir dans cet état. Nous pouvons donc estimer que les choses se dégradèrent à son départ de la citée morte.
Cette fois-ci, les estimations ne furent pas fausse. Lyan était vêtu de ses habits traditionnels d'à l'intérieur des Cents-Pointes lorsqu'il ne jouait pas l'aveugle. Ces vêtements étaient plus discret et, surtout, lui donnait plus de crédibilité. D'ailleurs, il s'agissait d'un cadeau du Maître, il ne pouvait ne pas les porter pour une mission du genre. Ainsi donc, ce fut à peine lorsqu'il traversa la croisée de chemin devant Mortancia que les choses devinrent plus difficile.
Mais avant de narrer les évènements, il me faudra ouvrir une parenthèse. Il est nécessaire de mentionné que quelques jours avant ce navrant incident, le cabot du Chancelier tomba sur un Nargolith. Il était à Tyrimar, et volait ici et là comme à son habitude. Toutefois, une bourse n'aurait jamais dû être prise. Il y a certaines personnes qui sont plus attentive que d'autre, ou tout simplement certaines situations qui force la dite personne à mettre la main dans sa bourse. Ces situations, Lyan les tiens en horreur.
Alors voici le problème qui, quelques jours avant, s'était levé devant lui. Son vol avait été reconnu. Le Nargolith, loin de désirer en avertir les autorités, préféra faire chantage en lui promettant le double de la bourse, s'il se représentait à Tyrimar à la prochaine aube. Mais ho, Lyan qui ne juge que par l'or pouvait-il franchement refuser cette offre d'un inconnu ?
L'aube, l'aube... Tyrimar ne vit l'enfant que le lendemain, aux petites heures du matin. L'aube prévu ne l'avait jamais aperçu. Et pour dire, cette petite citée ne l'avait entraperçu qu'au travers de gémissements et de plaintes étouffés.
Fin de la parenthèse, commençons maintenant la narration. Nous en étions à...
Ainsi donc, ce fut à peine lorsqu'il traversa la croisée de chemin devant Mortancia que les choses devinrent plus difficile. Il était toujours vêtu de noir, marchant de lui-même sans aucune difficulté qui aurait caractérisé son rôle d'aveugle. C'était une évidence, puisque les missions nécessitaient rarement de jouer l'aveugle. Mais enfin, voilà qu'il croisa le Nargolith de la veille. Misère, il l'avait bien sûr reconnu, et même son petit stratagème enfantin de passer tout droit sans se déranger pour le moins de sa présence hostile ne donna de résultats positifs.
D'une manière ou d'une autre, il était inévitable que l'esclave se retrouve chez le dit Nargolith, porte fermé et condition physique appauvrit. C'est là qu'il regretta le vol.
Son maître, se souvint-il, ne l'autorisait pas à dévoiler son identité. Ainsi donc il s'évertuait à garder le silence malgré la pluie de coup.
- Oh allez ! Tu as sans aucun doute un maître ! pesta le Nargolith avec les sourcils froncés, sans doute irrité de son silence.
- Je vous dit que je suis un chien sauvage ! grogna Lyan avec obstination, ne prenant même pas la peine d'éviter le prochain coup.
- Hé bien, les chiens sauvages doivent être dressé. Tu veux peut-être que je te dresse ?
- Comme il vous plaît, fichtre...
- Un peu de respect ! tandis qu'une seconde baffe fit tomber son chapeau et dégagea son col.
Mais les coups cessèrent lorsque qu'un cri atteignit les oreilles de l'adulte. Il ne s'agissait de celui de Lyan, car il aurait bien fallut plus de quelques coups pour faire plié son orgueil. Apparemment, c'était de la visite. Le gamin pouvait voir sans aucune difficulté la mine d'un enfant dérangé dans son jeu teinté sur le visage laiteux du Nargolith, et pu prévoir sa prochaine action. Hop, le petit train de bois, par l'échelle ! À peine Lyan eut-il le temps d'agripper du bout des doigts son chapeau et son col qu'il était négligemment poussé à l'étage inférieur, tombant sans retenu contre les dalles du rez-de-chaussé.
- Oh, ne vous inquiétez pas de ce chenapan, il s'agit d'un simple voleur que j'ai croisé.
Voleur ? Simple ? Il était bien arrogant, celui-là ! Arrogance chanceuse, puisque sa mine satisfaite fut rapidement remplacé par un minois ahuri, tandis que le gamin s'esquivait vers Mortancia, le pas rapide mais diminué par la chute d'étage.
La dame et le sieur sur les talons, l'une en cheval, l'autre à la course, Lyan réussit à franchir bien de peine et misère le marécage, avant d'être brutalement ramené par le bras contre le torse du Nargolith.
Encore, une dette de 5000 pièces à son encontre. Une dette qui, au fil du temps, semblait être oublié, mais qui l'enchaînait encore et toujours...
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