Sylvia, catin par plaisir
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Sylvia, catin par plaisir
Sylvia était une jeune Hastane. Enfin... elle avait été jeune. Hastane, elle l'était toujours, même si elle ne mettait plus guère les pieds à Citria et qu'elle n'avait pas prié Odéon depuis un bout.
Elle était née dans un petit village non loin de Citria et y avait grandi calmement, au milieu des garçons des champs et des filles aux pieds nus.
Très vite, elle avait soulevé ses jupons pour goûter aux plaisirs de la chaire et plus vite encore, elle avait compris qu'elle pouvait en récupérer deux plaisirs différents. L'acte plaisant et charnel lui procurait le premier des plaisirs et le paiement qu'elle réclamait pour ouvrir les cuisses fut le second. Car, que ce fut dans un premier temps quelques bonbons ou plus tard, quelques pièces d'or, Sylvia adorait recevoir un paiement pour prendre du plaisir.
L'idée même lui plaisait et lui procurait, sans nul doute, un troisième plaisir.
Sylvia avait quitté Citria 15 ans auparavant, quand après avoir été violée par deux ou trois gorlaks sans en recevoir de paiement, elle s'était vue conspuée par la population survivante des Hastanes. Sylvia n'avait aucune amie sur l'épaule de qui pleurer son "honneur" perdu et une fois son corps réparés des outrages subis, elle s'était réfugiée aux 100 pointes, recommençant à offrir son corps contre quelques écus.
On pouvait la trouver à la taverne, une jupe fendue jusqu'en haut des cuisses, un corsage débordant de féminité et les cheveux défaits. Elle n'était pas forcément très belle, mais elle prenait soin de son corps et elle sentait bon. Ca suffisait sans doute à ses quelques amants réguliers et à ses clients de passage.
D'ailleurs, ce matin-là, elle sentit une main baladeuse, se glisser sous sa jupe.
- Dis donc, te gêne pas !
- Dites ma'ame Sylvia... c'est vrai qu'il y a un trésor sous vot' jupe ?
Elle eut un rire. Il n'avait guère plus de 13 ans ce petit chenapan. Pantagruel la regardait avec ce reste d'innocence qui la fit fondre.
- Aller viens, je vais te montrer le trésor que cache ma jupe.
Sylvia entraîna le gamin à l'étage dans une des chambres de l'aubergiste qui eut un sourire en terminant de nettoyer ses verres.
- Quelle garce quand même.
Elle était née dans un petit village non loin de Citria et y avait grandi calmement, au milieu des garçons des champs et des filles aux pieds nus.
Très vite, elle avait soulevé ses jupons pour goûter aux plaisirs de la chaire et plus vite encore, elle avait compris qu'elle pouvait en récupérer deux plaisirs différents. L'acte plaisant et charnel lui procurait le premier des plaisirs et le paiement qu'elle réclamait pour ouvrir les cuisses fut le second. Car, que ce fut dans un premier temps quelques bonbons ou plus tard, quelques pièces d'or, Sylvia adorait recevoir un paiement pour prendre du plaisir.
L'idée même lui plaisait et lui procurait, sans nul doute, un troisième plaisir.
Sylvia avait quitté Citria 15 ans auparavant, quand après avoir été violée par deux ou trois gorlaks sans en recevoir de paiement, elle s'était vue conspuée par la population survivante des Hastanes. Sylvia n'avait aucune amie sur l'épaule de qui pleurer son "honneur" perdu et une fois son corps réparés des outrages subis, elle s'était réfugiée aux 100 pointes, recommençant à offrir son corps contre quelques écus.
On pouvait la trouver à la taverne, une jupe fendue jusqu'en haut des cuisses, un corsage débordant de féminité et les cheveux défaits. Elle n'était pas forcément très belle, mais elle prenait soin de son corps et elle sentait bon. Ca suffisait sans doute à ses quelques amants réguliers et à ses clients de passage.
D'ailleurs, ce matin-là, elle sentit une main baladeuse, se glisser sous sa jupe.
- Dis donc, te gêne pas !
- Dites ma'ame Sylvia... c'est vrai qu'il y a un trésor sous vot' jupe ?
Elle eut un rire. Il n'avait guère plus de 13 ans ce petit chenapan. Pantagruel la regardait avec ce reste d'innocence qui la fit fondre.
- Aller viens, je vais te montrer le trésor que cache ma jupe.
Sylvia entraîna le gamin à l'étage dans une des chambres de l'aubergiste qui eut un sourire en terminant de nettoyer ses verres.
- Quelle garce quand même.
Emerith- Messages : 91
Date d'inscription : 23/02/2009
Localisation : Quelque part dans les bains
Sejjah, catin par arrogance
Sejjah fit glisser le pinceau sous son oeil, le soulignant d'un trait noir, aussi noir que son iris. D'un geste sûr, elle caressa ensuite ses lèvres avec un pinceau gonflé de rouge. Elle avait déjà appliqué les fards sur ses paupières et ourlé ses lèvres d'un trait rouge.
Du bout des doigts, elle remit une boucle de ses longs cheveux en place puis vérifia que son voile était bien accroché. A ses poignets, les bracelets tintaient, comme à ses chevilles d'ailleurs.
Elle remonta sa poitrine inutilement, rajusta son soutien-gorge et lissa sa jupe.
Jetant un regard arrogant dans le miroir, elle sourit. Parfaite... elle était parfaite. Elle sortit de sa chambre cambrant les reins avec insolence. Dans la salle, en bas, les rires gras et les hurlements des barbares ne la dérangeaient pas. Elle avait ses habitués et elle pouvait se permettre de choisir ses clients. Sejjah n'était pas une catin comme les autres. Elle était jeune et belle, elle sentait bon le soleil en plein été et sa peau était aussi douce que le satin et cela, de façon très naturelle.
Elle posa un pied sur la scène, un pied nu et menu, dépassant de sa longue jupe fendue. Son ventre offert au regard était orné d'un petit diamant bleu coincé au fond de son nombril. Les voiles transparents qui la couvraient ne serviraient qu'à appâter les clients.
La musique sonna alors, lançant sa plainte divine vers le ciel. Sejjah entra en scène, ondulant et bougeant au rythme de la musique, les bras dansant au dessus de sa tête, le ventre tournant, attirant les regards.
Elle dansait. Et quand elle dansait, elle était seule sur la terre. Les regards, parfois libidineux, parfois outrageant, n'existaient pas. Elle était seule et elle était bien.
Ils la regardaient prendre possession de la scène avec désir. C'était elle qui attisait le feu du désir au fond de leurs yeux et plus d'un mirent la main à la poche pour savoir si ce soir, ils pourraient se payer Sejjah.
Peu en avait les moyens. Beaucoup le savaient. Et ceux qui l'ignoraient se feraient repousser d'une gifle ou d'un reniflement dédaigneux.
Quelques longues et excitantes minutes plus tard, la jeune femme sortie de scène, ayant fini de danser et de se déshabiller. Elle avait remit ses vêtements et alla s'assoir tranquillement au bar.
- Illyah Sejjah.. tu es très belle ce soir.
- Pourrquoi ? Je ne le suis pas d'habitude ?
Elle n'appartenait à personne... Mais quand Sylvia lui envoya un client, d'un geste vif du menton, la jeune femme soupira et prit la main du bedonnant personnage, l'entraînant à l'étage, vers sa chambre. Oui, elle pouvait choisir ses clients... mais il y avait aussi le loyer à payer et son dernier habitué avait été pendu vers Citria. Il fallait bien qu'elle renouvelle la liste de ses clients... non ?
Du bout des doigts, elle remit une boucle de ses longs cheveux en place puis vérifia que son voile était bien accroché. A ses poignets, les bracelets tintaient, comme à ses chevilles d'ailleurs.
Elle remonta sa poitrine inutilement, rajusta son soutien-gorge et lissa sa jupe.
Jetant un regard arrogant dans le miroir, elle sourit. Parfaite... elle était parfaite. Elle sortit de sa chambre cambrant les reins avec insolence. Dans la salle, en bas, les rires gras et les hurlements des barbares ne la dérangeaient pas. Elle avait ses habitués et elle pouvait se permettre de choisir ses clients. Sejjah n'était pas une catin comme les autres. Elle était jeune et belle, elle sentait bon le soleil en plein été et sa peau était aussi douce que le satin et cela, de façon très naturelle.
Elle posa un pied sur la scène, un pied nu et menu, dépassant de sa longue jupe fendue. Son ventre offert au regard était orné d'un petit diamant bleu coincé au fond de son nombril. Les voiles transparents qui la couvraient ne serviraient qu'à appâter les clients.
La musique sonna alors, lançant sa plainte divine vers le ciel. Sejjah entra en scène, ondulant et bougeant au rythme de la musique, les bras dansant au dessus de sa tête, le ventre tournant, attirant les regards.
Elle dansait. Et quand elle dansait, elle était seule sur la terre. Les regards, parfois libidineux, parfois outrageant, n'existaient pas. Elle était seule et elle était bien.
Ils la regardaient prendre possession de la scène avec désir. C'était elle qui attisait le feu du désir au fond de leurs yeux et plus d'un mirent la main à la poche pour savoir si ce soir, ils pourraient se payer Sejjah.
Peu en avait les moyens. Beaucoup le savaient. Et ceux qui l'ignoraient se feraient repousser d'une gifle ou d'un reniflement dédaigneux.
Quelques longues et excitantes minutes plus tard, la jeune femme sortie de scène, ayant fini de danser et de se déshabiller. Elle avait remit ses vêtements et alla s'assoir tranquillement au bar.
- Illyah Sejjah.. tu es très belle ce soir.
- Pourrquoi ? Je ne le suis pas d'habitude ?
Elle n'appartenait à personne... Mais quand Sylvia lui envoya un client, d'un geste vif du menton, la jeune femme soupira et prit la main du bedonnant personnage, l'entraînant à l'étage, vers sa chambre. Oui, elle pouvait choisir ses clients... mais il y avait aussi le loyer à payer et son dernier habitué avait été pendu vers Citria. Il fallait bien qu'elle renouvelle la liste de ses clients... non ?
Emerith- Messages : 91
Date d'inscription : 23/02/2009
Localisation : Quelque part dans les bains
Falae, catin par désespoir
Falae n'aimait pas vendre son corps.
A l'inverse même de la plupart de ses consoeurs, elle haïssait cela presque plus que tout. Mais à leur image, elle le faisait très bien et la plupart de ses clients, pour ne pas dire tous, repartait satisfait voir comblé.
On ne venait pas la voir parce qu'elle était belle, comme Sejjah, ou parce qu'elle aimait ce qu'elle faisait, comme Sylvia. On venait la voir, presque en désespoir de cause, ou pour un désir particulier.
Falae était spécialisée dans les déviants. Ceux qui aimaient des choses étranges, bizarres, inhabituelles. Ces choses que les autres ne voulaient pas faire, elle le faisait. Elle n'en haïssait que plus le monde et ses habitants.
Elle n'était pas là de son plein gré. Elle faisait partie des rares qui n'avaient pas eu le choix. Elle avait été vendue par ses parents lorsqu'elle était enfant et on l'avait mise au travail très vite. Elle avait fait de son mieux pour protéger son âme et son coeur, comme Lyan faisait de son coté, durant des années, se réfugiant en elle quand ce qu'elle endurait était trop lourd mais avec le poids des ans, elle s'était aigrie.
Et aujourd'hui était un mauvais jour. Elle s'était fait renversée par Gargantua qui hurlait de terreur, lui semblait-il, en sortant de chez la voyante.
- Petit crétin ! Imbécile !!
Elle lui asséna une torgnolle qui le fit basculer sur le coté. Le gamin se releva prestement et une main sur la joue, disparu au détour d'une rue.
- Tu es violente ce matin, Falae....
- Qu'est-ce que ça peut te foutre ? Répondit cette dernière à Ignam le mendiant.
Personne ne bronchait plus. A part ce gros Gorlak qui se leva de sa chaise et s'approcha d'un pas lourd.
Lui aussi était d'humeur violente. Il attrapa la catin par un bras et l'attira contre lui. Elle se débattit en vain, elle le savait. Un regard suffit pour que son maître lui ordonne de se taire.
- Ca va te coûter bonbon, Gargh si tu veux ma fille...
Gargh dégaina sa bourse sans sourciller, la lançant au maquereau qui l'avait en esclavage. Puis il poussa Falae dans les escaliers, commençant déjà à tirer sur ses nippes pour la déshabiller. Falae ne se débattit pas. Elle s'arrangeant juste pour éviter que tout se déchire sous les doigts brutaux de la bête verte. Bien avant d'être nue, elle était rendu dans sa chambre.
Il n'y eut aucun cri. Ni de plaisir, ni de douleur.
Lorsque quelques minutes plus tard Gargh sorti de la chambre, il portait des traces de coups sur le visage et du sang sur ses mains... et un sourire jusqu'aux oreilles. Gargh aimait autant recevoir les coups qu'en donner et sa jouissance n'était que plus complète quand il satisfaisait ses vices.
Falae ne reparaîtrait pas de la journée.
Cela faisait 800 ans qu'elle était esclave aux 100 pointes. Parfois... elle trouvait le temps long. Il était hors de question qu'elle se suicide.
Mais qu'est-ce qu'elle fait la mort ?
A l'inverse même de la plupart de ses consoeurs, elle haïssait cela presque plus que tout. Mais à leur image, elle le faisait très bien et la plupart de ses clients, pour ne pas dire tous, repartait satisfait voir comblé.
On ne venait pas la voir parce qu'elle était belle, comme Sejjah, ou parce qu'elle aimait ce qu'elle faisait, comme Sylvia. On venait la voir, presque en désespoir de cause, ou pour un désir particulier.
Falae était spécialisée dans les déviants. Ceux qui aimaient des choses étranges, bizarres, inhabituelles. Ces choses que les autres ne voulaient pas faire, elle le faisait. Elle n'en haïssait que plus le monde et ses habitants.
Elle n'était pas là de son plein gré. Elle faisait partie des rares qui n'avaient pas eu le choix. Elle avait été vendue par ses parents lorsqu'elle était enfant et on l'avait mise au travail très vite. Elle avait fait de son mieux pour protéger son âme et son coeur, comme Lyan faisait de son coté, durant des années, se réfugiant en elle quand ce qu'elle endurait était trop lourd mais avec le poids des ans, elle s'était aigrie.
Et aujourd'hui était un mauvais jour. Elle s'était fait renversée par Gargantua qui hurlait de terreur, lui semblait-il, en sortant de chez la voyante.
- Petit crétin ! Imbécile !!
Elle lui asséna une torgnolle qui le fit basculer sur le coté. Le gamin se releva prestement et une main sur la joue, disparu au détour d'une rue.
- Tu es violente ce matin, Falae....
- Qu'est-ce que ça peut te foutre ? Répondit cette dernière à Ignam le mendiant.
Personne ne bronchait plus. A part ce gros Gorlak qui se leva de sa chaise et s'approcha d'un pas lourd.
Lui aussi était d'humeur violente. Il attrapa la catin par un bras et l'attira contre lui. Elle se débattit en vain, elle le savait. Un regard suffit pour que son maître lui ordonne de se taire.
- Ca va te coûter bonbon, Gargh si tu veux ma fille...
Gargh dégaina sa bourse sans sourciller, la lançant au maquereau qui l'avait en esclavage. Puis il poussa Falae dans les escaliers, commençant déjà à tirer sur ses nippes pour la déshabiller. Falae ne se débattit pas. Elle s'arrangeant juste pour éviter que tout se déchire sous les doigts brutaux de la bête verte. Bien avant d'être nue, elle était rendu dans sa chambre.
Il n'y eut aucun cri. Ni de plaisir, ni de douleur.
Lorsque quelques minutes plus tard Gargh sorti de la chambre, il portait des traces de coups sur le visage et du sang sur ses mains... et un sourire jusqu'aux oreilles. Gargh aimait autant recevoir les coups qu'en donner et sa jouissance n'était que plus complète quand il satisfaisait ses vices.
Falae ne reparaîtrait pas de la journée.
Cela faisait 800 ans qu'elle était esclave aux 100 pointes. Parfois... elle trouvait le temps long. Il était hors de question qu'elle se suicide.
Mais qu'est-ce qu'elle fait la mort ?
Emerith- Messages : 91
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