Onde d'un cycle nouveau.

Lawreth Jeu 24 Sep - 1:56

Ambiance sonore suggérée.

Nimbé dans les brumes de la supposition, une rumeur y laissait son sillage. Des voix arrachées de leur lieu d'origine s'élevaient au Flot de Talbalim ladite taverne portuaire. Les avis tergiversaient sans le moindre doute. Certains se prononcèrent en intervalle et d'autre s'abstenaient de tout commentaire...

Y'aurait in n'veau législateur financier à Talbalim sur Mers... s'adressait à voix basse un marin kardar à ce qui semblait être davantage qu'un camarade de beuverie. Ils trinquèrent.

De lui répondre, une femme de la même pointure que ce semi-homme lui adressa un sourire qui eut été charmeur pour celui qui savait les apprécier... ou s'en contenter.

Que j'sachions, il détient ine flotte navale à lui seul. *Silence, l'homme de Kar demeurait perplexe* Un brave type que j'te dissiasse, il offrions du boulot à quiconque le d'mande!

Pâs impossib' ! retorqua le nain déjà à court de discours vue son état d'ivresse avancé.

Mordiou...! De qui s'agit-il dites moi bonne gens? les apostropha un hastane reclus solitaire au comptoir.

Deux sièges sur sa droite, un être se manifesta, un individu dont tout un chacun ignorait encore jusque là l'existence.

Ah.. ah.. ah, rigola sinistrement un nargolith, ici, la parole est d'argent et le silence est d'or. Mieux vaut ignorer que de dilapider son savoir avec autant de négligence..

Voyons.. ! *Le nargolith fit volte face à sa droite vers un Nébulix que lui seul n'avait pas encore aperçu* [/b ][b]Je vous offre son nom, sa date de naissance ainsi que la constellation sous laquelle il est nait, si en échange... couina-t-il avec malice et amusement, mirant son regard mesquin dans les yeux du Nargolith.

Lawrrreth Ibn Sheif, coupa systématiquement un homme posté au coin de la taverne, fumant dans une imposante pipe des herbes odorantes qui embaumaient les lieux. Détaché, il ne prêta aucun regard aux clients et aux auditeurs. À quoi bon se faire entendre car ils devraient tous accepter tôt ou tard ce constat.

Après un moment de silence, les murmures s'amplifièrent progressivement. Une porte s'ouvrit, un silence se fit.

Monsieur Sheif! comme il est bon de vous revoir...! lança le tenancier avec une pointe de chaleur en apercevant le kheijan s'approcher de son comptoir subrepticement.

Que prendrez-vous ce soir Monsieur Sheif?

Comme toujourrrs... ce dont j'ai besoin, souffla Lawreth un demi-sourire suspendu aux lèvres.